Là où certains constructeurs se contentent de greffer une cage à poule, un siège de salon, voire un simple roller à une moto, c’est plus de dix mille heures de travail, pendant plus de dix ans, et quinze mille euros de dépensés qu’il aura fallu au Stéphanois François Knorreck pour obtenir un vrai side-car.

Tellement réussi que l’on se demande un court instant qui de la moto ou de la voiture peut bien motoriser l’autre ! Et puis on se penche sur les photos du moulin Laverda, un trois pattes de 1000cc… La vue de dessus révèle d’ailleurs les trois échappements contrastant avec le rouge de la carosserie. Qu’il ne nous en veuille pas mais on voit dans la partie moto non seulement de la Laverda RGS, mais aussi l’héritage de la Honda NR, du moins pour sa partie ”autoporteuse”.

Glorieuse comparaison, cette moto était en avance sur son époque, c’était même une vitrine technologique, un rêve d’ingé. Admirez la sellerie, finie à la main pour le siège passager, dont l’habitacle prend de l’extérieur des airs de Lambo ou de “Fefe”.

Seul l’emblème rappelle son auteur: un K accollé à un F inversé. Avec un petit côté bricolage-bien-de-chez-nous parfois, car si le feu avant est issu d’une Kawa 1000 RX, les feux arrières ont été récupérés sur une Citroën Xantia. Source: Bike EXIF.

Extrait de : leblogmoto.com

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